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Une journée d'exploration à Vulcania
Il faut compter 6 à 8 heures de visite pour avoir une vue d’ensemble du Parc Européen du Volcanisme.
Visualisation sur une liste et sur une CARTE, des hôtels de 1* à 4* disponibles à proximité de Vulcania.
L’exploration de Vulcania est un tout, qui commence dès l’entrée sur le site, le long des cheminements pédestres qui convergent vers la structure construite. L’essentiel des messages est néanmoins délivré dans les espaces d’expositions permanentes ou temporaires, regroupés dans une même unité de lieu, au trois-quarts souterraine.
Des parkings paysagers, le visiteur rejoint le bâtiment en empruntant l’Allée de la Grande
Coulée, bordée par un long mur formé d’énormes blocs de roches volcaniques extraits sur place
ou apportés du volcan de Lemptégy, tout proche. Au bas de l’Allée, s’élève le Cône : il est situé symboliquement face au puy de Dôme et culmine à 28 mètres de haut. Couvert de roches volcaniques, ses parois intérieures sont tapissées de matériaux permettant de capter la lumière du jour et de la réfléchir, vers les niveaux inférieurs.
Sur la Caldera, vaste place circulaire, du nom d’un cratère formé par l’effondrement du
toit d’une chambre magmatique, l’explorateur peut découvrir une coupe stratigraphique
derrière un vitrage, qui témoigne de l’histoire géologique locale. Elle montre une succession de
dépôts volcaniques. En haut de la coupe, la végétation s’enracine dans le sol actuel. Juste en
dessous, des cendres claires cimentent des blocs. Il s’agit des dépôts des nuées ardentes émises
par le puy Chopine, il y a environ 9500 ans. Sous ce dépôt, des retombées de scories
proviennent des explosions du puy de Côme, il y a 16000 ans. L’ensemble repose sur des
produits issus du puy de Lemptégy, il y a 30 000 ans. Dans la partie haute, on observe des
accumulations de scories. À la base, la roche massive grise, appelée trachyandésite, constitue une coulée, témoignage de l’activité effusive du volcan. C’est dans cette roche volcanique très dure qu’ont été creusés les espaces d’expositions de Vulcania.
Pour accéder aux espaces souterrains d’expositions permanentes situés à des profondeurs
de 13 m et 20 m, le visiteur/explorateur emprunte une rampe spiroïdale longeant les parois à-pic
d’un Cratère de 38 mètres de profondeur, ouvert dans les coulées. Ce cratère dévoile la
succession des couches déposées par un même volcan : on y observe deux coulées de lave
massive séparées par un dépôt volcanique scoriacé meuble. Cette évocation d’un voyage vers le
centre de la Terre, renforcée par les émanations de fumerolles et les grondements sourds,
participent à la "mise en condition" du visiteur néophyte. L’aventure commence...
Une grande liberté de choix est laissée au visiteur durant son exploration, même s’il y a des points de passage obligés et si un parcours "idéal" est suggéré. Chaque thème est mis en scène avec un souci constant de faire participer l’«Explorateur». Ce dernier n’est pas seulement spectateur, mais devient acteur dynamique de cette découverte. L’oeil n’est pas le seul sens sollicité. Une attention toute particulière a été portée au respect des tailles relatives.
Les maquettes, coupes et représentations sont toujours présentées à échelle constante.
Dans le pays
Comme Paris n'est pas la France, Vulcania n'est pas l'Auvergne... et n'y prétend pas. Au contraire, vous y trouverez même à l'entrée, et sans passer par les caisses, un Point d'Information sur l'Auvergne. Mais en attendant de vous y rendre et pour préparer votre séjour en Auvergne, voici un certain nombre de possibilités touristiques que vous offre la région.
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Prélude à la visite, l’Espace Accueil s’articule autour de trois îlots : une synthèse interactive de Vulcania et du monde des volcans, un planisphère des volcans actifs, une maquette de la partie centrale de la Chaîne des Puys donnent une première vision aux visiteurs.
La maquette montre les environs de Vulcania tels qu’ils étaient il y a 9000 ans. À cette époque, la dernière grande glaciation mondiale s’achevait tout juste et les derniers feux
volcaniques s’éteignaient en Auvergne. La région soumise à ce climat périglaciaire très rigoureux était dénudée et dépourvue de toute végétation. Rien de comparable avec le couvert végétal actuel... Seul élément contemporain, l’emplacement de Vulcania est indiqué.
Le planisphère, avec ses 520 points lumineux, permet de situer les principales éruptions volcaniques au cours des temps historiques. Les points rouges correspondent aux volcans actuellement en éruption. Les grands alignements qu’ils forment, tel "la Ceinture de feu" qui entoure l’Océan Pacifique, sautent aux yeux.
Le parcours de l’exploration débute par une mise en condition de l’explorateur confronté
à des sensations représentatives des volcans. L’explorateur pénètre dans la Galerie du
Grondement. On y accède par un tunnel creusé à l’intérieur de la coulée trachyandésitique
supérieure. Là, l’explorateur découvre la diversité des manifestations volcaniques à travers des projections sur des supports déstructurés. Ce spectacle le conduit du fond des océans au bord des cratères, des solfatares aux dépôts de soufre, au coeur des volcans...
Plus loin, dans la salle Etna, l’explorateur débouche sur un vaste espace envahi par des laves. Une voiture a été bloquée dans les coulées, qui pénètrent dans les bâtiments, des
processions s’organisent sur la coulée alors qu’au loin, un volcan fume et continue à émettre des coulées.
Après avoir cheminé dans un Tunnel de Lave, le visiteur quitte le fracas des éruptions et débouche dans le Jardin Volcanique baignant en pleine lumière, à l’abri d’une vaste verrière. Il peut alors flâner au milieu de plantes exotiques, de fougères arborescentes de 6 mètres de haut, de graminées de l’hémisphère sud et d’autres espèces prospérant sur des sols volcaniques d’altitude en pays subtropical. Cette végétation exubérante symbolise la reconquête de la vie sur les paysages volcaniques dévastés.
À partir de ce jardin, le visiteur peut accéder à l’ensemble des espaces de visite, ainsi qu’à
la Vallée Extérieure où il peut découvrir la flore auvergnate, qui contraste singulièrement par rapport à celle du jardin, et s’initier aux joies de la botanique en empruntant les sentiers de découverte.
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